Si l’intimidation est fréquente chez les adolescents et les adultes, les plus petits n’y échappent pas non plus. Elle peut se traduire par la tentative d’un individu d’en dominer un autre de manière répétée. Pour ce faire, il peut recourir à des moqueries, des gestes violents ou encore du rejet. En général, cette action vise à nuire ou à faire du mal à la victime. C’est pourquoi il convient d’y remédier, notamment lorsqu’il est question d’un enfant.
Néanmoins, ce n’est pas forcément évident de savoir que ce dernier subit une intimidation. Découvrez, à travers cet article, comment elle peut se manifester ?
Les milieux où l’intimidation peut se manifester
L’intimidation ne doit pas faire partie de la croissance des enfants. C’est pourquoi la crèche veille toujours à régler les conflits entre les petits, ce qui en fait un milieu sécurisé pour eux. Ainsi, on peut dire que pour le bien-être des enfants, il convient de privilégier ce mode de garde. Plusieurs structures proposent leurs services, notamment si vous vivez dans la capitale. De ce fait, vous pouvez facilement trouver une crèche Paris qui répond à vos attentes et vos exigences en matière de sécurité. Et ce, quel que soit l’arrondissement où vous habitez.
Le seul inconvénient, c’est qu’il peut être difficile d’obtenir une place dans ce type de structure. Pour maximiser vos chances d’y intégrer votre enfant, procédez à une pré-inscription dès le sixième mois de grossesse.
Quoi qu’il en soit, les enfants peuvent commencer à faire face à l’intimidation dès l’âge de 4 ans. En fait, ceux qui sont en crèche demeurent encore trop jeunes. En outre, ils bénéficient d’un suivi individuel, contrairement à l’école où un seul adulte veille sur plusieurs élèves. C’est notamment la raison pour laquelle ces derniers sont exposés à l’intimidation.
Les différentes formes d’intimidation chez les enfants
Il existe différentes formes d’intimidation, à savoir :
L’intimidation physique ou matérielle
Cette forme d’intimidation peut consister à :
- frapper un enfant,
- le faire tomber ou le pousser,
- lui tirer les cheveux,
- briser ou prendre ses objets personnels de force,
- lui donner des coups…
L’intimidation verbale
L’intimidation verbale a un impact psychologique. Cela consiste à :
- insulter ou injurier un enfant,
- le menacer ouvertement,
- l’humilier en faisant des remarques désagréables sur son apparence ou sa façon de parler,
- faire des commentaires sur son origine ethnique (couleur de la peau, culture, religion…)…
L’intimidation sociale
L’intimidation sociale est plus complexe que les deux formes précédentes. Elle impacte aussi sur la psychologie de la victime et peut se manifester à travers les situations suivantes :
- dire du mal d’un enfant,
- alimenter des rumeurs sur lui afin de nuire à sa réputation,
- l’ignorer ou ne pas l’inclure dans les activités de groupe…
Les conséquences de l’intimidation chez les tout-petits
Peu importe ses formes, l’intimidation est très dangereuse pour un enfant. En plus des blessures, il peut éprouver des sentiments de détresse, d’humiliation et d’insécurité. Ce qui, à court terme, peut nuire à son estime de soi. À long terme, l’intimidation peut créer de l’anxiété et peut également mener à des troubles de la mémoire, voire à la dépression. Vous ne devez donc pas prendre une telle situation à la légère. Dès les premiers signes, il faut intervenir.
Comment reconnaître les signes d’intimidation chez les enfants ?
Lorsqu’un tout-petit se fait intimider, il n’a pas forcément le réflexe de venir en parler à ses parents. De ce fait, soyez attentif et à l’écoute de votre enfant. Consacrez-lui du temps, même si, par exemple, vous devez vous occuper d’un nouveau-né. C’est le meilleur moyen de détecter les signes d’intimidation pouvant se manifester comme suit :
- votre enfant refuse d’aller à l’école,
- il se replie sur lui-même, devient plus secret et cherche à s’isoler,
- il semble triste et malheureux,
- ses notes baissent sans raison particulière,
- il rentre à la maison avec des blessures ou des vêtements sales,
- il n’apprécie pas ou évite carrément les contacts avec les autres enfants,
- il manque d’enthousiasme à l’idée de faire des activités scolaires,
- il devient anxieux, peureux, voire méfiant,
- il recherche constamment la présence des adultes,
- il veut arriver tôt ou tard à l’école pour éviter de croiser les élèves dans la cour,
- il se dénigre, souvent en se comparant aux autres enfants,
- il dit perdre ou se faire voler ses affaires…
Comment aider un enfant qui se fait intimider ?
Dès que vous détectez les premiers signes d’intimidation, agissez immédiatement :
- Posez des questions à votre enfant afin d’en savoir plus. Abstenez-vous de lui dire ce qu’il aurait dû faire. Demandez-lui simplement de vous raconter la situation en détail.
- Montrez-lui que vous le soutenez. Dites-lui qu’il peut désormais se sentir en sécurité, car vous allez trouver une solution.
- Encouragez-le à se tenir avec des amis sur lesquels il peut compter. Il risque peu de se faire intimider quand il est en groupe.
- Incitez-le à dénoncer la situation en parlant à un adulte, en l’occurrence son enseignant(e).
- Informez L’école de la situation.Si l’école ne réagit pas de manière satisfaisante, informez le centre de services scolaire de la situation.
À présent, vous savez comment l’intimidation se manifeste chez les tout-petits. Grâce aux conseils fournis dans les lignes ci-dessus, vous pouvez aider votre enfant et remédier à la situation.
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